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LE VRAC DANS LE MONDE

MUNICH

Nous quittons la France le jour d'Halloween pour se rendre à Munich. Les courses ont été faites deux jours avant le départ à Sarrebourg dans un magasin bio avec une majorité de vrac : pâtes, sauce tomate et sauce pesto (bocaux en verre), légumes et fruits et chocolat. Le pain frais est cherché la veille chez un artisan boulanger. Traversé la frontière allemande, notre seule nuitée est proche de la gare, dans l'auberge de jeunesse Meninger Hostel München. Très coquet mais gigantesque, nous bénéficions de dortoirs quasiment vides à cette période de l'année. Nous sommes seuls dans la cuisine à manger notre repas du soir déjà concocté et nous préparons nos lunch box du lendemain. Tout est à disposition : plaques de cuisson, four, ustensiles de cuisine, bouilloire. Le matin nous repartons avec une thermos de verveine (ceuillie au jardin partagé d'Arnaud Bernard de Toulouse). Arrivés à la gare, nous dégainons pour la première fois nos Ecocup pour demander du café. Et hop! Un serveur heureux et un déchet en moins. Nous sommes ravis de découvrir que l'endroit propose une montagne de fruits en vrac. Nombreux sont les commerçants qui invitent à déguster grillades, saucisses et bière dès le matin. Avec l'eau à la bouche nous nous limitons tout de même à nos lunch box déjà prêtes pour le voyage en train de la journée. Deux correspondances (que nous allons malheureusement rater faute de ponctualité du premier train) doivent assurer notre transport jusqu'à Budapest. 

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BUDAPEST

C'est aux Halles Centrales de Budapest que nous trouvons notre bonheur pour les courses en vrac. Au rez-de-chaussée s'amoncent les stands de charcuterie et de fromage au centre et les etendoirs des maraichers sur les côtés. A l'étage se dressent de petits restaurateurs ambulants qui proposent de quoi s'attabler autour de bons plats en sauce (carnés pour la grande majorité). Après un premier tour de repérage nous abordons un stand de fromage où nous proposons le Beeswrap. Le commerçant, surpris mais amusé par la démarche, nous emballe une belle tranche de tomme au cumin. Nous envelopons un saucisson (qui ressemble à du chorizo) dans une serviette en tissu. D'autres présentoirs débordent de graines et de fruits à coques. Les marchands prennent soin de bien remplir nos petits sacs en tissu avec des mélanges de fruits secs (ils pèsent d'abords dans leur sac en plastique déjà taré sur la balance mais nous assurent d'un sourire qu'il sera réutilisé pour le client suivant). Nous montrons les plus grands sacs en tissu aux maraîchers pour demander les fruits et les légumes sans poche en plastique. Coopératifs, ils pèsent le tout pour nous rendre un sac bien garni. Pour les féculents malheureusement pas de sec en vrac. Il doit être possible à l'étage de demander une portion de pâtes ou de riz cuits directement dans un tupperware ou dans une lunch box. Nous n'étions pas équipés pour cette idée à ce moment-là, mais depuis, nous ressortons toujours avec un tupperware vide. 

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BUCAREST

L'escale est courte dans la capitale. Nous arrivons le soir à 18h et repartons le lendemain à 12h30. Nous bénéficions d'une superbe chambre double dans l'Antique Hostel Bucarest. Le découverte de la cuisine locale se fera le soir au restaurant Caru'cu bere. Le lendemain matin nous nous arrêtons à une boulangerie pour prendre des Streussel au potimarron et des pains chauds fourrés au fromage et au jambon. Le tout dans un sac en tissu ! Mais la gare regorge de stands que nous recommandons fortement. Il est même possible d'acheter des légumes en vrac dans le Carrefour Express ce qui permet d'accompagne d'un peu de fibres les plats plutôt riches que propose la street food.

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ISTANBUL

LE paradis du vrac ! On ne compte pas les bazars de chaque quartier. Nos hôtels ne proposent pas de cuisine pour une fois, donc direction la street food ! La nourriture y est délicieuse, il y a des stands à chaque coin de rue et je suis heureuse de découvrir qu'il est aussi possible de manger végétarien. On fait la razzia de légumes grillés, de yaourt, de jus de fruit frais et de thé. On achète des grenades bien sucrées qu'on ne sait visiblement pas décortiquer puisqu'on en met partout en les coupant au couteau (l'erreur!). Pour le petit déjeuner, les stands à roulettes proposent des chaussons salés à la pomme de terres, à la viande, aux légumes mais aussi des viennoiseries à la cannelle, au raison ou au chocolat. On présente nos sacs en tissu avant de formuler notre demande. De l'extérieur on ne devine pas la garniture des chaussons donc on compte sur l'anglais du commerçant pour obtenir ce que l'on veut. Et on prend sur soi lorsque l'on croque un pain que l'on croyait au chocolat et qui s'avère être aux olives :D. Question vrac, on s'approvisionne en fruits secs pour le long trajet Istanbul/Batoumi. Nous goûtons les baklavas soigneusement placés dans nos tuptup. La veille du départ, nous demandons à un buffet restaurant de remplir nos lunchbox en inox. Un grand moment de fascination du serveur : "mais vous voyagez avec ceci c'est génial ça ne coule pas ! Ça garde la chauleur aussi ?" Puis à l'ensemble de la cuisine : "Et venez voir ce qu'ils ont comme matériel ! Et non là ils ont dit pas de plastique alors pas de plastique même pour le pain !". Et les voilà à plusieurs à papoter autour de nos boîtes en métal. Un cuisinier imite son désir de les garder en les serrant contre lui. On explique notre démarche qu'ils écoutent avec attention et je prends une photo souvenir avec le premier serveur que nous avions abordé.

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BATOUMI, TBILISSI ET KAZBEGI

La Géorgie nous accueille avec ses boulangerie, ses fromages et ses vins à tomber par terre. De véritables maîtres de la fermentation ! Nous poursuivons très facilement notre lancée Zéro Déchets en présentant nos poches en tissu pour les fruits et légumes, et même pour acheter des oeufs ! Là où ça se corse c'est pour le fromage, car il faut tarer le tupperware avant (alors oui il ne s'agit que d'appuyer sur un bouton), mais le temps de se faire comprendre il est quand même préférable d'aller voir le commerçant en dehors d'une heure de pointe. Quand il vous recroise ensuite il se souvient de vous et tout est plus facile :). Dans les boulangeries où l'on passe commande depuis une petite fenêtre qui donne sur la rue on tend ses poches en tissu avant de formuler notre choix, sinon ils les mettent automatiquement dans une poche en plastique. A Tbilissi nous nous sommes rendus pratiquement tous les jours chez les mêmes commerçants pour créer une petite routine. Nous avons été accueillis avec un grand sourire à chaque fois !

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BAKOU & FERRY

A Bakou nous restons moins de 24h avant d'embarquer pour notre ferry. Les produits frais y sont bien chers comparé à la Géorgie, mais nous faisons quand même un stock pour les deux jours de traversée. Nous achetons également des wraps et viennoiseries dans les kebabs avant de prendre le taxi qui nous conduit au port. Contre toute attente, ce dernier est pourvu d'un adorable café qui sert même un menu ! Il y a également un coin douche et des dortoirs près de la zone de contrôle... A l'évidence, le port à chercher des solutions face à ses départs irréguliers qui imposait aux passagers de camper dans la zone. Internet nous dit que les délais pouvaient atteindre une semaine ! Quelle chance, nous aurons attendu moins d'une journée :D. Sur le bateau on nous sert trois repas par jour assez basiques (riz ou nouilles et poulet), alors on complète avec nos petites courses de la veille.

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AKTAOU & SHYMKENT

Ça se complique. Il n'y a pas de street food. En ville, les boulangeries présentent des pains individuellement emballés. On trouve toutefois quelques fruits et légumes en vrac au supermarché, alors on les pèse dans nos poches en tissu. 

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